Mary Alice Johnston
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P H O T O G R Å P H Y
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R E M E M B E R I N G M A R Y en français. . .
I M A G E C O L L E C T I O N S Paris après la guerre Passage of Time
T H E P H O T O G R A P H E R |
Mary Alice Boyce Johnston |
Mary Alice Johnston est morte dimanche, le 2 mars, 2014, chez elle à San Ramon, en Californie. Elle avait 92 ans. La fille de George Henry Boyce, M.D. et Esther Stavrum Boyce, Mary est née le 9 novembre, 1921. Elle fut élevée à Iron Mountain, Michigan, et puis à l'âge de 17 ans, a matriculé à l'Université de Miami, Ohio, terminant ses études en kinésithérapie à l'Université de Wisconsin à Madison. Pendant la guerre Mary travaillait comme kinésithérapeute dans l'armée américaine à Texas et aussi à l'hôpital Barnes à Santa Fe, N.M., où l'on réhabilitait les amputés et mutilés de guerre. L'expérience la menait à devenir une activiste contra la guerre et la violence. A Santa Fe elle a acheté son premier appareil photographique, un « box camera » de Eastman Kodak. à Santa Fe, 1946 Après la guerre Mary étudie à Columbia University où elle rencontre Richard Johnston. Les deux se sont mariés en 1948. Mary se diplôme masters en « éducation corrective » avec le français comme domaine d'études secondaire. En 1950 les jeunes mariés réalisèrent leur lune de miel en France, et ils y sont restés, en France et aussi en Angleterre jusqu'à 1963. En 1951, Mary, Richard, et un ami, David Eakin, firent une grande ballade à bicyclette de 3.000 kilomètres à travers la France, l'Espagne, 'Italie, et l'Allemagne, avec un budget de seulement $1 par jour. Une des conséquences de cette épopée à bicyclette était le mariage 35 ans plus tard de Donald, le fils de Mary et Richard, avec Erika, la fille de David Eakin. Pendant ses huit ans à Paris, Mary a étudié à la Sorbonne, et travaillé indépendamment comme photojournaliste, rassemblant ainsi une collection de photos de la vie quotidienne parisienne—images qui, plus tard, furent le sujet des exhibitions et d'un livre. Le soir, Richard et Mary transformaient la cuisine de leur appartement parisien en labo photo. Elle maintenait toujours une préférence pour des images monochromatique. Une collection de ses photo de cette période « PARIS, Photographs Across Time from an Island in Paris » fut éditée en 2011. Comme institutrice et linguiste, Mary adorait les jeux de mots, et s'intéressait particulièrement à la philologie. Lors d'un séjour en Springfield Illinois, utilisant sa connaissance du vieux français, elle pouvait traduire, pour la Musée Historique de Illinois, des documents qui dataient de 1700, l'époque de l'occupations de la territoire de la Louisiane par les français. En plus, elle servait de rédactrice pour les articles, romans et poésie écrits par son mari, Richard. Mary enseignait le français dans des écoles à Londres, en Albany N.Y., Springfield Illinois et Crestone Colorado. Mary militait en faveur des droits pour les femmes bien avant que le mouvement féministe est devenu populaire. Elle était un membre actif du « Women's International League for Peace and Freedom » , la Ligue Internationale de Femmes pour la Paix et la Liberté. Un défenseur dédié des droits humains, elle était très émue par la situation difficile des indigènes américains qu'elle avait connus et photographiés à Santa Fe, et sa vie durant elle était un fidèle supporter des efforts pour améliorer l'éducation et la santé des « Native Americans » ou indigènes. Pendant les 65 ans de leur mariage, Mary et Richard ont vécu à New York City, Paris, Londres, Storrs Connecticut, Albany New York, Springfield Illinois, Crestone Colorado, Boulder Colorado, et San Ramon Californie. Mary était connue pour son vif esprit. Quelques jours avant sa mort, une infirmière d'hospice lui demanda, en anglais : « How do you feel, Mary ? » Comment vous vous sentez ? Avec un sourire mutin, elle rétorqua : « Usually with my hand. » Normalement avec ma main. Hélas, le jeu de mots n'est pas aussi bon en français Ceux qui, aujourd'hui, se souviennent de leur Mary tant aimée, comprennent son mari Richard, son fils Don et sa femme Erika, ses filles Linde et Kay Johnston, son frère George Boyce, sa soeur Margaret Ryder, sa petite-fille Katia Johnston, son petit-fils Stephane Johnston et Emilie ,la femme de celui-ci, des tas de neveux et de nièces qui l'admiraient et tant d'amis dont elle a rendu la vie plus riche par son exemple et son art. Une de ses chansons favorites, qu'elle aimait chanter pendant ses derniers jours, était « Blue Skies » , des cieux bleus, de Irving Berlin. Le refrain final fut parfait: « nothing but blue skies smiling at me … nothing but blue skies from now on » , seulement des cieux bleus qui me sourient … seulement des cieux bleus, dorénavant … Une célébration de la vie de Mary Alice Johnston aura lieu en avril 2014. Pour des détails, veuillez écrire à donjohnston@yahoo.com. |
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